Analogues du GLP-1 : période d’essai jusqu’au 1er mai

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Analogues du GLP-1 : période d’essai jusqu’au 1er mai

Publié le 31 janvier 2025 | modifié le 7 février 2025
Par Elisabeth Duverney-Prêt
Avant même sa mise en place, le dispositif d’accompagnement à la prescription des analogues du GLP-1 suscite de nombreuses questions. Les pharmaciens craignent des complications administratives et de nouveaux indus.

Dès demain, 1er février, le dispositif de prescription ciblant les analogues du GLP-1 entrera en vigueur.

Mais qu’en est-il des renouvellements d’ordonnances qui auront lieu dans plusieurs mois ? Les patients n’auront pas de justificatif en leur possession, mais pourront-ils bénéficier de la prise en charge par l’Assurance maladie ?  La Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam) a tenu à préciser que la prise en charge serait valide jusqu’au renouvellement suivant.

Trois mois d’expérimentation

Compte tenu de la nouveauté du dispositif, une période d’expérimentation est accordée aux pharmaciens et aux médecins jusqu’au 1er mai. « Aucun contrôle  ne sera fait dans les trois premiers mois suivant la mise en place du dispositif », confirmait, hier 30 janvier, la Cnam. Les pharmaciens n’ont donc pas à craindre d’indus sur cette période.

« Il est regrettable de faire peser cette nouvelle charge sur les pharmaciens. Le contrôle devrait plutôt être porté sur les médecins. Je ne suis pas certain qu’ils vont tous jouer le jeu du justificatif et, au final, ce sont les pharmaciens qui vont être pointés du doigt », s’insurge Philippe Besset, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Il promet des actions d’ampleur d’ici deux mois si le dispositif s’avère trop complexe à mettre en œuvre pour les pharmaciens.

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