Utilisation du sémaglutide : un risque oculaire ?

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Utilisation du sémaglutide : un risque oculaire ?

Publié le 28 janvier 2025
Par Yolande Gauthier
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Décidément, les analogues du GLP-1 n'en finissent pas de faire parler d'eux. Le comité de pharmacovigilance (Prac) de l’Agence européenne des médicaments se penche actuellement sur la sécurité d’utilisation du sémaglutide.

Le sémaglutide, analogue du GLP-1 est présent dans des médicaments destinés à traiter le diabète (Ozempic) ou l’obésité (Wegovy). Deux études observationnelles danoises ont en effet pointé une augmentation possible du risque de neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique (NOIAN), une atteinte oculaire rare due à une réduction du flux sanguin vers le nerf optique qui peut entraîner la perte de l’œil atteint. Deux autres études observationnelles récentes n’ont toutefois pas relevé de surrisque de NOIAN.
Le Prac va donc analyser toutes les données disponibles chez les patients traités par sémaglutide, «  y compris celles issues des essais cliniques, de la surveillance post-commercialisation, des études sur le mécanisme d’action du médicament et de la littérature médicale », incluant les résultats des études observationnelles. Il est à noter néanmoins que les patients diabétiques de type 2 ont, de par leur maladie, un risque plus élevé de développer une neuropathie optique.

Rappelons par ailleurs qu’un nouveau dispositif de prescription ciblant les analogues du GLP-1 sera mis en place le 1er février prochain.

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