Grippe : pouvoirs publics et syndicats de pharmaciens en quête de solutions

© Getty Images

Vaccination Réservé aux abonnés

Grippe : pouvoirs publics et syndicats de pharmaciens en quête de solutions

Publié le 17 janvier 2025
Par Audrey Chaussalet
Mettre en favori
Alors que l'épidémie de grippe prend encore de l'ampleur, - 611 personnes sont mortes de la grippe la semaine dernière, selon les chiffres de Santé Publique France -, Yannick Neuder multiplie les annonces pour rendre obligatoire la vaccination et les syndicats de pharmaciens se positionnent en rempart efficace pour augmenter la couverture vaccinale.

Dans le contexte d’épidémie de grippe actuel, Yannick Neuder, le ministre la Santé et de l’Accès aux soins, a estimé que la question de la vaccination obligatoire, peut également se poser, en plus des soignants, pour les patients qui bénéficient d’une prise en charge pour une affection de longue durée (ALD). Reste à savoir quelle forme cette obligation pourrait-elle prendre ? « Un ticket modérateur ou d’une très forte recommandation », a-t-il suggéré, reconnaissant n’avoir pas encore d’idée précise sur cette question. Sa prise de parole a eu lieu à Paris, dans le cadre d’un colloque sur la vaccination contre les infections respiratoires de l’adulte. Philippe Besset, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et des Libéraux de santé, invité également, s’est prononcé en faveur de l’obligation vaccinale pour les soignants, promettant même « de ne pas se défiler » sur la question. Et alors que les vaccins contre la grippe manquent actuellement dans certaines officines, Philippe Besset en a profité pour faire passer un nouveau message sur les commandes, afin de ne pas se retrouver dans la même situation pendant la campagne vaccinale 2025-2026 : « Une concertation avec les pouvoirs publics pourrait permettre d’émettre des recommandations aux pharmaciens pour la commande de l’année prochaine », a-t-il ajouté. Enfin, à sa conférence de presse hebdomadaire du 17 janvier, il a évoqué l’idée de la création d’un stock tampon auprès des grossistes-répartiteurs et d’un accord avec les fabricants de vaccins pour qu’ils reprennent jusqu’à 20 % de doses si jamais des vaccins restaient sur les bras de certains pharmaciens.

Publicité