[VIDÉO] Interventions pharmaceutiques : IP, hip, hip, hourra !

Publié le 10 janvier 2025
Par Laurent Lefort
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Aussi indispensables qu’invisibles aux yeux des patients et des pouvoirs publics, les interventions pharmaceutiques occupent une place essentielle dans l’activité des pharmaciens. Afin de les valoriser, des expérimentations sont menées pour soumettre des données volumétriques et économiques à l’Assurance maladie.

Portée par la Société française de pharmacie clinique (SFPC) et l’union régionale des professionnels de santé (URPS) pharmaciens Grand-Est, la plateforme Act-IP, ouverte à tous les pharmaciens, commence d’ailleurs à publier des chiffres significatifs sur le sujet. Sans surprise, 27 % des interventions pharmaceutiques concernent les très chronophages indisponibilités de médicaments et 25 % des problèmes de posologie. Suivent des contre-indications, des prescriptions non-conformes et des associations de médicaments déconseillées.
Côté financier, une expérimentation sera lancée dans les mois à venir en Bourgogne-Franche-Comté par l’URPS pharmaciens. Car pour l’instant, la rémunération de ces interventions est elle aussi invisible. Dès 2011, l’inspection générale des affaires sociales (Igas) recommandait pourtant de rémunérer spécifiquement les interventions des pharmaciens auprès des médecins. Plus récemment, une rémunération de 5 à 15 € a été évoquée. Sans plus de succès. Un nouvel espoir peut-être ? Celui de l’e-prescription qui facilitera considérablement le référencement des interventions pharmaceutiques et le moyen de les objectiver. Une ordonnance qui n’en est pas encore tout à fait une pour une mission qui n’en est toujours pas une. 
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