Dépakine : l’étude épidémiologique confirme les risques pour les enfants exposés in utero

© Dépakine : l’étude épidémiologique confirme les risques pour les enfants exposés in utero - DR

Dépakine : l’étude épidémiologique confirme les risques pour les enfants exposés in utero

Publié le 25 juin 2018
Par Yolande Gauthier
Mettre en favori

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et la Caisse nationale d’Assurance maladie (Cnam) ont présenté le 22 juin 2018 les résultats de leur étude de cohorte sur le risque de troubles neurodéveloppementaux précoces associé à l’exposition in utero à l’acide valproïque et aux autres traitements de l’épilepsie en France.

Ces résultats confirment que le risque de troubles est 4 à 5 fois plus élevé chez les enfants dont la mère a été traitée par valproate pendant la grossesse. Il peut même être multiplié par 8 ou 10 chez les enfants exposés aux doses les plus fortes d’antiépileptique.

La période d’exposition la plus à risque semble être le deuxième et/ou le troisième trimestre de la grossesse, mais le rapport rappelle que l’exposition au premier trimestre est associée à un risque de malformations congénitales majeures.

Le suivi de ces enfants, actuellement mené jusqu’à l’âge de 5 ans au maximum, sera poursuivi au moins jusqu’à ce qu’ils aient atteint la fin de l’école primaire.

Publicité

A la demande de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, une filière de soins permettant de simplifier le parcours des enfants exposés in utero va être mise en place. Elle a pour but d’assurer des soins adaptés à chaque situation.