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Etudes de pharmacie : quel est l’enjeu stratégique ?
Dans un communiqué, l’Anepf rappelle que la voie commune permet aux étudiants de mûrir leur projet professionnel tout en explorant par ailleurs les multiples débouchés de la pharmacie, souvent méconnus au moment du baccalauréat. Avec une baisse de 6 % des admissions en pharmacie depuis la réforme, les responsables alertent sur les conséquences d’un choix d’orientation figé trop tôt.
« La voie commune offre une chance inestimable en permettant de découvrir l’industrie pharmaceutique, la recherche ou encore la santé publique, des secteurs stratégiques pour répondre aux défis sanitaires de demain », souligne un membre de l’Anepf.
Une approche interdisciplinaire essentielle
Plus globalement, selon l’association, la collaboration interprofessionnelle est cruciale pour un système de santé centré sur le patient. Grâce aux enseignements communs, les futurs pharmaciens développent une compréhension des interactions avec les médecins, les sages-femmes ou les kinésithérapeutes. Cette approche favorise une prise en charge globale, où le pharmacien joue un rôle clé dans la prévention et le suivi thérapeutique.
L’urgence de maintenir une égalité des chances
L’Anepf met également en garde contre les risques d’inégalités sociales et territoriales qu’engendrerait la suppression de la voie commune. Les étudiants issus de milieux moins informés pourraient être pénalisés, tandis que la diversité des parcours, indispensable à la filière, serait mise à mal.
Pour l’Anepf, prendre de la hauteur, c’est comprendre que la voie commune ne concerne pas seulement les étudiants. Elle est un outil de cohésion, d’orientation progressive et de valorisation des compétences pharmaceutiques dans un écosystème de santé en constante évolution.
Un modèle à préserver
Face aux propositions de la Cour des comptes, l’Anepf défend une vision globale de la formation en santé. Maintenir la voie commune, c’est garantir un système plus juste, mieux formé et apte à relever les défis des décennies à venir. « La pharmacie ne peut être réduite à une filière parmi d’autres : elle est un pilier du parcours de soins et de l’innovation médicale », conclut l’association.
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