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Bronchiolite : les pédiatres réclament davantage de remboursement
La bronchiolite touche chaque année des milliers de nourrissons. L’épidémie 2024 a déjà commencé en Île-de-France et dans les Hauts-de-France. Les premiers chiffres sont rassurants. L’intensité reste modérée. Mais les hôpitaux redoutent une nouvelle saturation. Le Beyfortus pourrait réduire les hospitalisations. Les pédiatres plaident pour une accessibilité renforcée.
Des remboursements inégaux
D’autres vaccins infantiles sont mieux remboursés. Celui contre la rougeole est intégralement pris en charge. Le faible remboursement du Beyfortus intrigue. La Haute autorité de santé (HAS) l’explique par un service médical jugé « modéré ». Les données disponibles ne suffiraient pas à démontrer son efficacité sur les formes graves. Les pédiatres contestent cette analyse. L’an dernier, le traitement avait réduit les hospitalisations.
Une alternative mieux prise en charge
Un autre traitement existe. L’Abrysvo de Pfizer, administré aux femmes enceintes, est totalement remboursé dans le cadre de la grossesse. Une prise en charge qui contraste avec celle du Beyfortus. Une situation jugée injuste par les professionnels de santé.
Les familles en première ligne
Sanofi, fabricant du Beyfortus, affiche des chiffres encourageants. Un nourrisson éligible sur deux aurait déjà reçu le traitement cette saison. Mais pour les familles les plus modestes, l’accès reste difficile. De nombreuses mutuelles refusent de couvrir la part restante. Une double peine.
Une urgence de santé publique
Les pédiatres réclament une révision immédiate du remboursement. Le coût du Beyfortus ne devrait pas être un obstacle. Prévenir les formes graves de bronchiolite est une priorité. Les nourrissons les plus vulnérables ne peuvent attendre.
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