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- Le Sénat part en quête de réponses
Les ruptures de médicaments ont été multipliées par dix entre 2008 et 2014 avec un pic de 530 signalements en 2017. Le Sénat a lancé début juillet une mission d’information pour faire un état des lieux et apporter des réponses. Lors de rupture, les fabricants et les exploitants sont soumis à une obligation d’information via les centres d’appels d’urgence, mais « la résolution de la problématique aux différentes étapes de la production et de la distribution [peut] faire varier l’état des stocks ou perturber la distribution », a rappelé le Dr Maison, directeur de la surveillance à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), arguant une communication en temps réel pas facile. L’ANSM explique les ruptures de vaccins par « le faible nombre d’acteurs présents sur le marché avec une chaîne de fabrication longue et une capacité à s’adapter plus difficile ». Ajoutant que des décisions de suspension d’activité à la suite d’inspections ont pu perturber des approvisionnements. L’Académie de pharmacie estime que la situation « nécessite que de nombreux acteurs se coordonnent », le marché du médicament français n’étant pas très compétitif sur le plan international, ce qui conduit les industriels à abandonner certaines commercialisations. Réponses attendues fin septembre.
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