Réforme des études : un rapport ministériel, deux arrêtés et un DES officine, le tout sans tarder

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Réforme des études : un rapport ministériel, deux arrêtés et un DES officine, le tout sans tarder

Publié le 17 octobre 2018 | modifié le 30 décembre 2024
Par Francois Pouzaud
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Dans le cadre de la réforme du premier cycle des études de santé annoncée le 18 septembre 2018 par le président de la République (réforme de la Paces, suppression du numerus clausus), « nous avons à rendre notre contribution au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation pour le 26 octobre, pour un rapport ministériel attendu le 15 novembre et un texte qui devrait être soumis au Parlement au début de l’année 2019 », a indiqué Antoine Soula, vice-président de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) lors de la présentation des résultats de l'enquête « Le grand entretien 2.0 » le 15 octobre. Il a également précisé que la parution de deux arrêtés concernant le diplôme de formation générale en sciences pharmaceutiques (DFGSP) et le diplôme de formation approfondie en sciences pharmaceutiques (DFASP) est imminente.

L’Anepf veut également faire entendre sa voix auprès du ministère concernant la réforme du 3e cycle, en discussion actuellement. Cette réforme doit permettre la mise en place du diplôme d’études spécialisées (DES) « officine », avec plus de stages et des thématiques de cours jugées manquantes à ce jour. « Sur son financement, le dossier bloque au niveau du ministère mais l’Anepf ne lâchera rien », annonce Robin Tocqueville-Perrier, son président. 
Sa revendication ? Caler la rémunération des étudiants préparant le DES « officine » sur celle des internes (1200 € brut par mois). Une revendication soutenue par l’ordre des pharmaciens, la conférence des doyens et l’un des deux syndicats patronaux, l’autre ayant posé certaines réserves et conditions à son acceptation.
Le DES coûterait 48 M€ par an, la profession, via les maîtres de stage, s’engagerait à payer la rémunération des étudiants et l’Etat à prendre en charge les charges salariales afférentes.


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