Fluoroquinolones : risque d’anévrisme et de dissection aortique

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Fluoroquinolones : risque d’anévrisme et de dissection aortique

Publié le 6 novembre 2018
Par Yolande Gauthier
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Le risque est encore accru chez les personnes âgées.

Les facteurs prédisposant à la survenue d’un tel événement sont les antécédents familiaux d’anévrisme, la préexistence d’un anévrisme ou d’une dissection aortique, le syndrome de Marfan, le syndrome vasculaire d’Ehlers-Danlos (maladie héréditaire du tissu conjonctif), l’artérite de Takayasu, la maladie de Horton (artérite à cellules géantes), la maladie de Behçet (vascularite systémique), l’hypertension artérielle et l’athérosclérose.

Chez les patients à risque, les fluoroquinolones ne seront utilisées qu’après évaluation attentive du rapport bénéfice/risque et recherche d’alternatives thérapeutiques.

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) demande que tous les patients traités par cette classe d’antibiotiques soient informés du risque d’anévrisme et de dissection aortique, et de la nécessité d’une prise en charge immédiate par un médecin en service d’urgence en cas d’apparition brutale d’une douleur intense abdominale, thoracique ou dorsale

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Les molécules concernées en France sont la ciprofloxacine, la lévofloxacine, la norfloxacine, la moxifloxacine, la fluméquine et l’ofloxacine.