Biosimilaires : deux pharmaciens sur trois en ont une bonne connaissance

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Biosimilaires : deux pharmaciens sur trois en ont une bonne connaissance

Publié le 8 novembre 2018
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« Connaissez-vous bien les biosimilaires ? »   A cette question, les deux tiers des pharmaciens répondent par la positive, selon une enquête menée par le Comité de valorisation de l’acte officinal (CVAO) et l’association Pharma Système Qualité, à laquelle 330 pharmaciens d’officine ont répondu en octobre 2018*.

Reste donc un tiers qui connaît mal ces médicaments d’origine biologique. « Cela nécessite une formation pointue sur des éléments d’utilité au comptoir », estime Jean Michel Mrozovski, président du CVAO, lors d’un colloque organisé mercredi 7 novembre. « Et en premier lieu, il faut en finir avec cette confusion entre un générique et un biosimilaire. »  

Autre erreur potentielle de la part des pharmaciens, les biosimilaires sont perçus comme des médicaments de moindre qualité que le médicament biologique de référence par 59 % des répondants.

Selon la même étude, la moitié des pharmaciens notent une progression de la dispensation de ces produits.

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46 % des répondants reconnaissent la nécessité d’avoir des connaissances particulières sur ces médicaments. D’ailleurs, une fois formés, les pharmaciens estiment qu’ils sont en capacité de les substituer. A ce jour, faute d’un décret d’application, seule l’interchangeabilité, c’est-à-dire le changement d’un médicament biologique par un biosimilaire sur décision médicale, est possible.

Par ailleurs, la moitié des répondants estiment qu’ils peuvent être relais d’information auprès du médecin traitant concernant le ressenti et l’observance du patient vis-à-vis de ce type de médicament.

*Echantillon conforme à la typologie des officines en termes de chiffre d’affaires, avec une sous-représentation des officines dont le CA est inférieur à 1 million d’euros.