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© étudiant - PHOTONONSTOP
Réforme de la PACES : l’ANEPF dévoile sa contribution
Alors que les différents groupes de travail planchent toujours sur la réforme des études (fin de la PACES, première année commune des études de santé et du numerus clausus) et qu’ils doivent remettre leur copie au gouvernement dans les prochains jours, Le Nouvel Obs a dévoilé lundi 3 décembre le projet de « Portail santé » porté par les Conférences des doyens des facultés de médecine. Présenté comme consensuel, ce modèle réintroduit une première année de préparation aux études de santé tout aussi sélective et discriminatoire que la PACES qu’il est censé remplacer. Dès le lendemain, la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) s’est fendue d’une tribune de réponse publiée dans ce même journal, voyant dans cette proposition « une reproduction des erreurs passées ».
« Ce Portail santé est une PACES déguisée qui ne nous satisfait pas, ce n’est qu’un modèle parmi d’autres qui a fait l’objet de fuites dans la presse car pour le moment, rien n’a encore été acté », livre Elisabeth Adenot, attachée de presse de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF).
Signataire de ce texte, l’ANEPF a rendu sa contribution datée du 23 octobre 2018 au gouvernement, aux conférences des doyens et aux différentes instances professionnelles, mais elle ne l’a toujours pas rendue publique à ce jour. Cette contribution, dont le Moniteur des pharmacies a pu avoir copie, plaide pour la création d’un modèle permettant une « orientation active de l’étudiant », et pour que « l’entrée dans les études de santé se fasse le plus rapidement possible afin de préserver au maximum la qualité de la formation dans les années suivantes ». « Il ne faut plus laisser la possibilité à l’étudiant de préempter parmi les 4 options en filières de santé mais au contraire, il faut privilégier un modèle à choix unique afin de supprimer le choix par défaut », explique Elisabeth Adenot.
Sur le système de recrutement via des licences tel que proposé dans le groupe de travail, l’ANEPF considère que les nouvelles licences avec une composante « majeure » santé (module d’enseignement commun pour les étudiants en licence) est une voie qu’elle juge plus sûre concernant le niveau nécessaire aux étudiants pour suivre les enseignements en pharmacie une fois leur recrutement effectué. Pour l’association, cette licence doit remplir deux objectifs : d’une part, permettre de recruter un pool d’étudiants à partir de cette licence, pour entrer en deuxième année d’études de santé. D’autre part, permettre de mener à des cursus d’avenir : bio-informatique, gestion des données de santé, informatique en santé, à d’autres métiers de santé (réadaptation, sciences infirmières) et/ou à une poursuite d’études (master en santé).
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