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Loire-Atlantique, Maine-et-Loire : prix en hausse en multiple de l’EBE

Publié le 11 octobre 2018
Par Francois Pouzaud
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Entre juillet 2017 et juin 2018, le prix de vente moyen des officines constaté en Loire-Atlantique et en Maine-et-Loire par le cabinet Le Roux, du réseau d’experts-comptables CGP, représente 8 fois l’EBE retraité* (excédent brut d’exploitation duquel on déduit la rémunération du titulaire acquéreur) de l’entreprise ; contre 7,60 au 1er semestre 2017. Soit un renchérissement du prix de cession moyen pour les pharmacies dont le chiffre d’affaires (CA) TTC oscille entre 0,7 et 2,9 M€. A contrario, le prix de vente en rapport du CA HT ressort en moyenne à 72 %, contre 87,7 % un an plus tôt. Cette tendance s’explique par la proportion plus élevée de cessions d’officines de petite taille (CA HT inférieur à 1 M€) et pour lesquelles les prix de cession acceptés par les vendeurs se sont avérés inférieurs à 57 % du CA HT. Concernant les officines dont le CA est compris entre 1,2 M€ et 1,5 M€ (hors centre-ville des grands centres urbains), le prix moyen de cession s’établit à 85 % du CA HT. L’apport personnel moyen pour ce type d’officine atteint 22,3 % du prix de cession. La demande est toujours très soutenue pour les officines dont le CA excède 1,5 M€, qui se vendent en moyenne à 90 % du CA HT. Leur acquisition nécessite un apport moyen moindre, représentant « seulement » 20,8 % du prix de cession.

* Pourquoi utiliser l’excédent brut d’exploitation (EBE) retraité de l’acquéreur ? Dans le cadre d’un projet d’acquisition et pour faciliter les projections de l’acquéreur, il est plus pertinent d’exprimer le prix de cession en multiple de l’EBE, déduction faite de la rémunération du titulaire acquéreur, charges sociales incluses (sur la base d’un coefficient 600).

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