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Les ultraviolets émis par les cabines de bronzage peuvent-ils être une source de vitamine D ?

Publié le 31 janvier 2019
Par Anne-Hélène Collin
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Non. Considérés comme cancérogènes, les UV artificiels sont un facteur de risque majeur dans le développement de mélanomes et de carcinomes cutanés. Selon les données épidémiologiques, être exposé au moins une fois dans sa vie à des UV artificiels augmente de 15 % le risque de mélanome. Ce risque passe à 59 % lorsque l’utilisation de bancs de bronzage commence avant l’âge de 35 ans. En France, 1,5 % des mélanomes chez l’homme et 4,6 % chez la femme seraient dus à l’exposition aux UV artificiels. En outre, plus riches en UVA que la lumière naturelle, ils sont responsables entre autres du vieillissement cutané. De fait, ils ne doivent pas être conseillés comme source de vitamine D.

Les apports de vitamine D sont assurés par la lumière naturelle (15 à 30 minutes d’exposition par jour), certains aliments (huiles de poissons, poissons gras, produits laitiers, principalement), la complémentation ou la supplémentation orale par le biais de compléments alimentaires ou de médicaments.

Source : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).

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