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Le vote de la semaine
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Avez-vous ou allez-vous participer au grand débat national ?
Force est de constater que je croule sous les tâches administratives. J’essaie toujours de privilégier l’accueil de 2, 3 ou 4 stagiaires dans mon officine, mais j’ai de plus en plus de difficultés à m’en occuper personnellement. Quoi qu’il en soit, ce grand débat ne changera pas grand-chose. S’il me reste du temps libre avant que le questionnaire de l’Ordre mis en ligne sur son site ne soit clos, j’essaierai d’y répondre en espérant que ma contribution donne des idées à cette instance professionnelle pour mieux nous défendre.
NON…
Je suis allé par curiosité sur le site de la Chambre de commerce et d’industrie pour consulter le questionnaire dans le cadre de la grande consultation nationale.
Ce sont toujours des questions ouvertes qui sont posées et elles me dérangent, car cela nécessite un peu de travail de réflexion qu’il est difficile de coucher en trois lignes sur le papier.
De son côté, l’Ordre propose sur son site une consultation nationale orientée sur l’évolution de notre métier et les questions de santé. Je ne vois pas l’intérêt d’un tel questionnaire car la santé n’est pas dans les revendications des « gilets jaunes », donc il n’y a pas d’utilité à lier les résultats de cette consultation avec ce qui nous est demandé dans le grand débat national lancé par Emmanuel Macron.
Patrick Fabry, Plouhinec (Morbihan)
Je ne participerai pas à ce débat qui finira en discussions stériles. Chacun défend ses envies et ses intérêts personnels, mais personne ne cherche à servir l’intérêt général. Ce débat occupe les esprits, les problèmes ne sont vus que par le petit bout de la lorgnette et pendant ce temps-là, le gouvernement joue la montre. Avant de réclamer des droits, il faut s’imposer des devoirs et accepter le principe que tout le monde doit travailler aussi pour les autres et la collectivité. C’est loin d’être le cas en France. L’Etat ponctionne toujours plus ceux qui travaillent, en augmentant les charges et les taxes, sans se demander si l’évolution de l’activité peut les supporter. Et si on ne continue pas à travailler, on coule ! On n’a donc pas le choix. Voilà pourquoi ce débat est faussé.
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