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Limousin : bien qu’en dessous de la moyenne, le prix des officines remonte

Publié le 23 mars 2019
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La quasi-totalité des cessions de 2018 dans le Limousin observées par les cabinets Audefi expertise comptable et ADC expertise et finance, membres du réseau CGP, portent sur des officines dont le CA est supérieur à 1 million d’euros, ce qui confirme l’existence d’une « taille critique », d’un seuil de chiffre d’affaires à partir duquel les pharmacies gagnent en attractivité aux yeux des acquéreurs. Le prix de cession moyen constaté s’élève à 1,270 million d’euros et représente 76 % du CA HT, un taux en augmentation par rapport à l’an dernier (71 %) mais en deçà de la moyenne nationale.

Le montant moyen de l’apport personnel s’est élevé à 158 000 euros, soit moins de 12,5 % du prix d’achat, contre une moyenne nationale proche de 20 %. Ces chiffres confirment des prix plus bas en Limousin qu’à l’échelle nationale, du fait de sa dominante rurale.

En privilégiant l’EBE retraité, le prix moyen de cession représente 6,7 fois l’EBE, en légère augmentation par rapport à l’année 2017 (6,5 fois l’EBE). Ces données en matière de prix de cession sont sécurisantes pour les acquéreurs comme pour les cédants, car elles indiquent d’une part une stabilisation des prix, et d’autre part une corrélation accrue entre la rentabilité intrinsèque des officines vendues et leur prix de cession.

Pourquoi utiliser l’EBE retraité de l’acquéreur ?

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Dans le cadre d’un projet d’acquisition et pour faciliter les projections de l’acquéreur, il est plus pertinent d’exprimer le prix de cession en multiple de l’EBE, déduction faite de la rémunération du titulaire acquéreur, charges sociales incluses (sur la base d’un coefficient 600).