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Homéopathie : les « pro-homéo » jouent leur va-tout pour défendre le remboursement

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Homéopathie : les « pro-homéo » jouent leur va-tout pour défendre le remboursement

Publié le 3 avril 2019
Par Anne-Hélène Collin
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« Dérembourser l’homéopathie ? Nous ne sommes pas d’accord ! » Dix-huit acteurs de l’homéopathie (laboratoires, associations de patients, syndicats…) mettent le paquet pour défendre son remboursement, une semaine après la prise de position – contre – des Académies de médecine et de pharmacie.

Site internet (monhomeomonchoix.fr) « sur lequel chacun pourra trouver des informations sur les réalités de l’homéopathie et signer pour le maintien de son remboursement », numéro de SMS (32 321) « permettant de s’engager en envoyant « homéo » » et mobilisation sur les réseaux sociaux (#MonHomeoMonChoix), tous les moyens sont bons pour exposer leurs arguments de défense : « Parce que des millions de Français se soignent avec l’homéopathie, et ce depuis des générations », « Parce que nous avons le droit de choisir de nous soigner par une thérapeutique sûre, prescrite et conseillée par des professionnels de santé », « Parce qu’en cas de déremboursement, il y aurait un transfert vers des médicaments plus coûteux pour la collectivité », « Parce que le remboursement favorise un usage encadré des médicaments homéopathiques par des professionnels de santé », « Parce que l’homéopathie en complément permet à certains patients de mieux supporter leurs traitements lourds », « Parce que l’homéopathie permet de limiter le recours à des traitements présentant des effets secondaires. » Quelques heures seulement après le lancement de la campagne, près de 2 500 signatures étaient comptabilisées.

Des affiches au format A4 soutenant la campagne seront prochainement envoyées aux officinaux, mais aussi aux médecins homéopathes et aux sages-femmes libérales.

L’évaluation du bien-fondé du remboursement de l’homéopathie est actuellement entre les mains de la Haute Autorité de santé, et devra prendre principalement en compte l’efficacité des médicaments concernés, leurs effets indésirables, leur place dans la stratégie thérapeutique, la gravité des affections auxquelles ils sont destinés et leur intérêt pour la santé publique. Verdict en juin prochain.

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