Grippe : la vaccination en officine enfin généralisée

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Grippe : la vaccination en officine enfin généralisée

Publié le 25 avril 2019
Par Matthieu Vandendriessche
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Après deux années d’expérimentation dans 4 régions (Auvergne Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine, Hauts-de-France, Occitanie), la vaccination contre la grippe saisonnière sera possible dans toutes les officines à partir de la prochaine campagne, à l’automne 2019. Et le feu vert à la généralisation de cette nouvelle activité a été donné ce jeudi 25 avril par la parution au Journal officiel du décret et de trois arrêtés ministériels relatifs à la vaccination en pharmacie d’officine.

Qui vacciner ?

Un des arrêtés parus ce 25 avril précise que le pharmacien ne peut vacciner contre la grippe saisonnière que des personnes majeures, ciblées par les recommandations vaccinales en vigueur, exceptées les personnes qui présentent des antécédents de réactions allergiques sévères à l’ovalbumine ou à une vaccination antérieure. Dans le cadre d’un entretien prévaccinal, les personnes identifiées comme telles doivent être orientées vers leur médecin traitant.

Quelles modalités ?

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L’organisation de la vaccination doit être effectuée des locaux adaptés. L’espace de confidentialité est clos et accessible depuis l’espace clients, sans accès possible aux médicaments. L’entretien préalable à la vaccination y est mené. Les équipements doivent également comprendre : une table ou un bureau, une chaise et/ou un fauteuil pour installer la personne, un point d’eau pour le lavage des mains et une enceinte réfrigérée pour le stockage des vaccins. Le texte mentionne également la nécessité d’éliminer les déchets de la vaccination par la filière DASRI.

Dans le décret paru ce 25 avril, il est également précisé que l’acte vaccinal doit faire l’objet d’un enregistrement et d’une transcription dans le carnet de santé ou de vaccination ou, lorsqu’il en dispose, du dossier médical partagé (DMP) de la personne. Les mentions à porter sont la dénomination du vaccin, son numéro de lot et sa date d’administration.

Par ailleurs, dans le cas où la personne vaccinée ne dispose pas de dossier médical partagé (DMP), les informations sont transmises au médecin traitant avec le consentement de la personne et dans le respect du secret professionnel. Cette information est transmise par messagerie sécurisée.