- Accueil ›
- Profession ›
- Socioprofessionnel ›
- Le vote de la semaine
Socioprofessionnel
Réservé aux abonnés
Le vote de la semaine
Partager
Mettre en favori
Malgré leurs propos colériques à l’encontre des pharmaciens dans le cadre de la loi de santé, avez-vous envie de travailler avec les médecins pour vos futures missions ?
OUI
Micheline Guldner, Stiring-Wendel (Moselle)
Les débats sur le projet de la loi de santé ont donné lieu à une farouche opposition des syndicats de médecins. Toutefois, on ne peut pas aller contre les évolutions de notre système de santé et la coordination des soins. Pharmaciens et médecins n’ont pas le choix, mieux vaut être ensemble qu’encore séparés. Et être unis dans ces « fameux » réseaux de professionnels de santé. En Moselle, la situation n’est pas encore trop critique grâce à notre régime local de protection sociale mais l’accès aux soins est déjà un sujet chaud et va le devenir encore plus avec la désertification médicale et les prochains départs à la retraite des médecins. Ceux qui vont rester n’auront pas le choix. Les jeunes générations ont déjà compris qu’elles ne pourront pas travailler sans nous.
OUI
Pierre Mollet, Montpellier (Hérault)
Je suis optimiste de nature. Avec le temps, les mentalités des médecins changeront. La vaccination par le pharmacien a fait un tollé au sein du corps médical avant le démarrage de l’expérimentation. Mais aujourd’hui, les médecins sont bien contents car elle a permis de libérer du temps médical. J’ai fait une formation sur le DMP (dossier médical partagé) et le formateur m’a expliqué que les nouvelles générations de médecins voient d’un bon œil les nouvelles missions du pharmacien. Ils les perçoivent comme une aide et n’ont pas le sentiment que les pharmaciens les jugent quand ils les appellent sur leurs prescriptions, à l’inverse de leurs aînés qui sont souvent plus fermés aux évolutions. Je suis persuadé qu’on va arriver à travailler ensemble.
OUI MAIS…
J’ai envie de travailler avec les médecins. Les TROD et la télémédecine m’intéressent car ma commune perd des médecins qui se regroupent dans des pôles de santé éloignés pour mes patients. Les pharmaciens sont très présents sur le territoire, en particulier les jours de garde. L’accompagnement et la prise en charge des patients requièrent plus d’autonomie que ce que l’on a eu jusqu’à maintenant. C’est à nous de nous battre pour prendre ce rôle d’acteur de premier recours aux soins. Plus que les médecins qui ne veulent pas lâcher prise, le problème se situe surtout au niveau des dispositifs mis en place autour des nouvelles missions. Ouvertures de DMP, réalisation de bilans partagés de médication, etc., les acteurs conventionnels se sont trop focalisés sur le résultat alors que les moyens et la technique ne suivent pas. La coordination des soins demande qu’on allège les processus qui en sont le pivot.
Jean-Philippe Roure La Seyne-sur-Mer (Var)
Publicité
Publicité
- Economie officinale : les pharmaciens obligés de rogner sur leur rémunération
- Grille des salaires pour les pharmacies d’officine
- Explosion des défaillances en Nouvelle-Aquitaine, Pays de la Loire et Occitanie
- La carte Vitale numérique, ce n’est pas pour tout suite
- [VIDÉO] Financiarisation de l’officine : « Le pharmacien doit rester maître de son exercice »
- Dispensation à l’unité : chassez-la par la porte, elle revient par la fenêtre
- Quelles populations sont actuellement à risque de développer un scorbut ?
- Gilenya (fingolimod) : quelles conditions de délivrance ?
- [VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »
- [VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin
Sur le même sujet…
