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Orobupré

Publié le 26 avril 2019
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Indication : agoniste-antagoniste morphinique se fixant au niveau des récepteurs cérébraux μ et κ , la buprénorphine est indiquée dans le traitement de substitution de la dépendance aux opioïdes chez les patients à partir de l’âge de 15 ans. Dispensation : Médicament assimilé stupéfiant.

FACE AU PATIENT

Comment s’administre Orobupré ?

La dose initiale recommandée est de 2 mg par jour. La posologie est adaptée, selon l’état clinique et psychologique du patient, par paliers de 2 à 6 mg, sans dépasser 18 mg par jour.

Après l’obtention d’une stabilisation satisfaisante et si le patient l’accepte, la posologie peut être réduite progressivement.

Le lyophilisat oral doit être extrait avec des doigts secs et être placé sur (et non sous) la langue jusqu’à dissolution complète (environ 15 secondes). Le patient ne doit pas déglutir, ni consommer de nourriture ou de boisson jusqu’à ce que le lyophilisat soit complètement dissout et absorbé par la muqueuse buccale.

Pendant les 24 premières heures de traitement, un malaise avec symptômes légers de sevrage peut être ressenti.

Ce médicament n’est pas interchangeable avec d’autres médicaments contenant de la buprénorphine.

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Quelles sont les règles de dispensation ?

La prescription est établie en toutes lettres sur ordonnance sécurisée pour une durée maximale de 28 jours. La délivrance est fractionnée par périodes de 7 jours sauf mention contraire du prescripteur.

L’ESSENTIEL DE LA NOTICE

Contre-indications

Hypersensibilité à l’un des composants.

Insuffisance respiratoire sévère.

Insuffisance hépatique sévère.

Intoxication alcoolique aiguë ou delirium tremens.

Interactions médicamenteuses

Une administration concomitante avec les benzodiazépines peut entraîner un décès par dépression respiratoire d’origine centrale. L’association avec d’autres dépresseurs du système nerveux central est à éviter.

La coadministration de naltrexone doit être fortement évitée à cause d’une interaction potentiellement dangereuse pouvant précipiter l’apparition brutale de symptômes de sevrage aux opioïdes prolongés et intenses.

Les inhibiteurs du CYP3A4 (ritonavir, kétoconazole, macrolides, etc.) peuvent augmenter la concentration de buprénorphine, tandis que les inducteurs du CYP3A4 (rifampicine, phénobarbital, carbamazépine, etc.) peuvent la réduire.

Orobupré ne doit pas être pris avec des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l’alcool. §

FICHE TECHNIQUE

Buprénorphine, boîte de 7 lyophilisats oraux, remb. SS à 30 %, liste I
– Orobupré 2 mg, 4,07 € AMM : 34009 301 238 9 8
– Orobupré 8 mg, 12,17 € AMM : 34009 301 238 7 4
Ethypharm : 01 41 12 17 00
Les prix sont mentionnés hors honoraires de dispensation.