Adénuric : à éviter en cas de troubles cardiovasculaires majeurs

© Fébuxostat, Adénurique, goutte, hyperuricémie, maladie cardiovasculaire, risque accru de mortalité, iatrogénie, ANSM, CRPV, pharmacovigilance - maurusone/iStockphoto

Adénuric : à éviter en cas de troubles cardiovasculaires majeurs

Publié le 24 juin 2019
Par Anne-Hélène Collin
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Le traitement par fébuxostat (Adénuric et génériques) doit être évité chez les patients présentant une pathologie cardiovasculaire majeure préexistante (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, angor instable…), sauf en l’absence d’alternative thérapeutique, selon le communiqué du centre régional de pharmacovigilance de Toulouse transmis ce 24 juin, en collaboration avec l’Agence nationale de sécurité du médicament.

Les autorités s’appuient sur les résultats d’une étude clinique nord-américaine de phase IV (étude CARES) menée sur plus de 6 000 personnes atteints de goutte, démontrant un risque accru de mortalité cardiovasculaire et de mortalité toutes causes confondues chez les patients traités par fébuxostat et présentant des antécédents de pathologie cardiovasculaire majeure, comparativement aux patients sous allopurinol. Une étude similaire évaluant le profil de sécurité du fébuxostat en comparaison avec l’allopurinol est en cours en Europe. Les résultats sont attendus avant le deuxième trimestre 2020.

Dans l’attente d’une mise à jour des RCP et des recommandations spécifiques pour les prescripteurs, il est prudent d’orienter les patients concernés vers leur médecin.

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