Fiches médicaments Réservé aux abonnés

Signifor

Publié le 5 juillet 2019
Mettre en favori

Indication : Analogue de la somatostatine injectable, le pasiréotide est indiqué dans le traitement de la maladie de Cushing et de l’acromégalie. Dispensation : Prescription réservée aux spécialistes en endocrinologie, des maladies métaboliques ou en médecine interne. Médicament à surveillance particulière.

FACE AU PATIENT

Comment s’administre Signifor ?

Dans la maladie de Cushing, la dose initiale recommandée est de 0,6 mg en injection par voie sous-cutanée (SC), 2 fois par jour, administrée en auto-injection par le patient au niveau du haut des cuisses et de l’abdomen en évitant le nombril et la taille.

Un traitement par injection par voie intramusculaire (IM), administré par un professionnel de santé formé, est aussi possible à dose initiale recommandée de 10 mg toutes les 4 semaines.

Dans le traitement de l’acromégalie, la dose initiale recommandée de pasiréotide est de 40 mg toutes les 4 semaines, injectée par voie IM par un professionnel de santé.

Les posologies sont adaptées en fonction de la tolérance et de la réponse du patient au traitement.

Quel est le suivi du patient ?

La glycémie à jeun et l’hémoglobine glyquée sont évaluées avant l’instauration du traitement, chaque semaine durant les 3 premiers mois, puis régulièrement.

Publicité

La fonction hépatique est contrôlée avant l’instauration, 2 à 3 semaines après le début, puis tous les mois pendant 3 mois.

Un ECG est établi de préférence avant le début du traitement. Il est ensuite contrôlé après 21 jours de traitement pour rechercher une éventuelle modification de l’espace QT.

Les signes associés à un éventuel hypocortisolisme seront surveillés.

Il est recommandé de pratiquer une échographie de la vésicule biliaire avant le début du traitement puis à intervalle de 6 à 12 mois pendant celui-ci.

L’ESSENTIEL DE LA NOTICE

Contre-indications

Insuffisance hépatique sévère.

Interactions médicamenteuses

En cas d’association à la ciclosporine, l’insuline et aux antidiabétiques, des adaptations de doses peuvent être nécessaires.

Utilisation avec prudence avec les médicaments induisant un allongement de l’intervalle QT.

En cas d’association à des médicaments bradycardisants, une surveillance de la fréquence cardiaque est recommandée, particulièrement en début de traitement. §

FICHE TECHNIQUE

Liste I Flacon de poudre (pamoate de pasiréotide) + 1 seringue de 2 ml de solvant pour suspension injectable par voie IM, 2 778,22 €.
Remb. SS à 30 % :
– 20 mg, AMM : 34009 300 014 1 7
– 40 mg, AMM : 34009 300 014 2 4
– 60 mg, AMM : 34009 300 014 3 1
Remb. SS à 100 % :
– 10 mg, AMM : 34009 301 173 9 2
– 30 mg, AMM : 34009 301 174 0 8
Solution injectable (diaspartate de pasiréotide) par voie SC, ampoules de 1 ml, remb. SS à 100 %.
– 0,3 mg, boîte de 60, 3 282,11 €, AMM : 34009 222 351 4 1.
– 0,6 mg, boîte de 6, 396,19 €, AMM : 34009 222 352 0 2 ; boîte de 60, 3 632,32 €, AMM : 34009 222 356 6 0.
– 0,9 mg, boîte de 60, 3 982,52 €, AMM : 34009 222 360 3 2.
Novartis Pharma SAS : 01 55 47 66 00
Les prix sont mentionnés hors honoraires de dispensation.