Vaccination à l’officine : derniers ajustements en cours

© Des ajustements sont en cours pour le lancement à l’automne de la vaccination par les pharmaciens d’officine - Blickpixel/pixabay

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Vaccination à l’officine : derniers ajustements en cours

Publié le 2 août 2019
Par Matthieu Vandendriessche
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Les pharmaciens pourront vacciner contre la grippe saisonnière à l’officine dès l’automne prochain. Ils doivent pour cela se former, déclarer cette activité auprès de l’agence régionale de santé compétente et respecter certaines conditions techniques.

Si les pharmaciens se préparent à se lancer, tout n’est pas encore en place du côté des logiciels officinaux. L’acte de vaccination sera facturé par le biais d’un honoraire à trois lettres (vraisemblablement VGP, comme « vaccination grippe pharmacie ») mais il faut encore pouvoir faire figurer sur la même feuille de soins électronique la facturation du vaccin et celle de l’acte vaccinal. C’est une demande des syndicats de pharmaciens titulaires. « C’est tout à fait faisable. Nous avons déjà sur une même facturation des taux de prise en charge différents et de TVA différents », indique Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).

Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), rappelle également la nécessité de pouvoir enregistrer de manière automatique dans l’ordonnancier informatique le numéro de lot du vaccin injecté puisqu’il sera scanné via son code Datamatrix. Selon les textes parus en avril au Journal officiel, la possibilité d’un enregistrement informatique doit être effective au plus tard en mars 2020.

Concernant l’élimination du matériel d'injection après vaccination, les échanges sont au point mort avec les industriels, représentés par les Entreprises du médicament (LEEM). L’éco-organisme Dastri, en charge de la récupération des Dasri (déchets d’activités de soins à risques infectieux) semble indiqué pour effectuer ce retrait. « Mais le dispositif n’est pas conçu pour cela. Il faut l’amender. Nous alertons sur ce dossier depuis le mois de mars », précise Philippe Besset.

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