- Accueil ›
- Conseils ›
- Pathologies ›
- Quels analogues du GLP-1 bénéficient-ils d’une indication pour le contrôle du poids en cas d’obésité caractérisée ?
Quels analogues du GLP-1 bénéficient-ils d’une indication pour le contrôle du poids en cas d’obésité caractérisée ?
Les analogues du GLP-1 stimulent la sécrétion d’insuline, en fonction de la glycémie, et agissent sur la vidange gastrique. En France, quatre analogues de la GLP-1 sont actuellement commercialisés : le dulaglutide, le liraglutide, l’exénatide et le sémaglutide. Le dulaglutide (Trulicity) et l’exénatide (Byetta) sont exclusivement indiqués dans le traitement du diabète de type 2. Le liraglutide est, lui, commercialisé sous le nom Victoza pour le traitement du diabète de type 2 et sous le nom Saxenda pour le contrôle du poids chez les patients adultes ayant un indice de masse corporelle (IMC) initial supérieur ou égal à 30 kg/m² ou les patients en surpoids (IMC compris entre 27 et 30 kg/m²) en présence d’au moins un facteur de comorbidité lié au poids tel qu’une dysglycémie, une hypertension artérielle, une dyslipidémie ou un syndrome d’apnée obstructive du sommeil. Saxenda n’est, à ce jour, pas pris en charge par l’Assurance maladie. Le sémaglutide, existe lui aussi sous deux présentations : Ozempic, pour le traitement du diabète de type 2, et Wegovy, indiqué pour la perte de poids et son maintien chez les adultes dont l’IMC est supérieur ou égal à 40 kg/m² en présence d’au moins un facteur de comorbidité lié au poids. Wegovy a bénéficié d’une autorisation d’accès précoce jusqu’en octobre 2023. Une commercialisation est prévue par le laboratoire Novo Nordisk pour 2024, mais la date précise n’est pas connue.
- Sources : base de données publique des médicaments ; laboratoire Novo Nordisk.
- Du biberon aux médicaments : une exposition retrace l’histoire de la pharmacie et de la pédiatrie
- Le « challenge paracétamol » : un phénomène inquiétant aux portes de la France ?
- Aspartame : une pétition réclame son interdiction à l’échelle européenne
- Vapotage de substances psychoactives : l’ANSM tire la sonnette d’alarme
- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
- Études de pharmacie : pourquoi les étudiants veulent renforcer le tutorat
- Drogues : pourquoi la campagne choc du gouvernement fait un flop chez les jeunes
- Y aura-t-il un référendum pour sauver la Sécurité sociale ?
- Bon usage du médicament : doit-on oublier la dispensation adaptée ?
- 5 applications clés de l’IA en officine