Rémunération, nouvelles missions : la FSPF demande l’ouverture d’une nouvelle négociation

© Une pharmacie en Creuse - Laurent Lefort

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Rémunération, nouvelles missions : la FSPF demande l’ouverture d’une nouvelle négociation

Publié le 21 octobre 2019
Par Francois Pouzaud
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Lors du congrès national des pharmaciens qui s’est tenu pendant deux jours, les 19 et 20 octobre à Bordeaux (Gironde), Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), a réitéré devant Nicolas Revel, directeur général de la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam), sa volonté d’ouvrir une nouvelle négociation conventionnelle visant à rectifier l’avenant n° 11 que son syndicat avait refusé de signer. « Cette négociation devra se faire sur les bases d’un cadre qui prévoit une évolution raisonnée du réseau des officines et d’un cadre permettant à toutes les pharmacies de proposer l’ensemble des nouvelles missions », réclame-t-il.

Il se dit prêt à signer un avenant avec l’Assurance maladie en faveur des pharmacies de proximité les plus fragiles, qui ne peuvent s’engager dans les nouvelles missions d’urgences, de prévention et de dépistage prévues par la loi de santé. Ce qui suppose toutefois de les identifier. Les chiffres sur les entretiens pharmaceutiques et les bilans partagés de médication (environ 10 % des pharmaciens engagés) sont globalement décevants. « Laissez-moi le temps d’y réfléchir, la taille du réseau de demain n’est pas un petit sujet », a rétorqué Nicolas Revel.

Sur le principe, le directeur général de la Cnam n’est pas opposé à réfléchir à un dispositif d’accompagnement spécifique de certaines pharmacies mais l’attribution de sortes de subventions aux pharmacies les plus fragiles risque d’être compliquée dans sa mise en œuvre.
Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), a réagi à l’annonce de la FSPF : « Plus personne ne conteste aujourd’hui que la réforme marche, les trois nouveaux honoraire de dispensation de 2019 tiennent compte des disparités du réseau et je n’accepterai que l’on puisse le réduire pour dégager des subventions ».

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