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PACES : sa suppression enfin promulguée, mais les étudiants toujours inquiets
Les arrêtés concernant la suppression de la Première Année Commune aux Etudes de Santé (PACES) et les nouvelles modalités d’accès aux études de santé ont été publiés au Journal officiel du 5 novembre (textes 18,19 et 20). Dans un communiqué de presse commun du même jour, le ministère des Solidarités et de la Santé et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ont salué le remplacement de la PACES par les nouvelles voies d’accès aux études de santé qui s’offriront aux lycéens dès la rentrée 2020. Ceux-ci pourront choisir entre plusieurs parcours, intégrés dans les mentions de licence : une licence avec une option « accès santé » (L.AS) ou un parcours spécifique « accès santé », avec une option d’une autre discipline (PASS). Ce deuxième parcours, encore dénommé « portail santé » par les doyens des facultés, sera organisé dans les universités ayant des facultés de santé. L’étudiant choisira au sein de ce parcours une option qui lui permettra de poursuivre en deuxième année de licence s’il n’est pas admis dans une filière de santé. Dans certaines universités, il sera également possible de candidater aux études de maïeutique, médecine, odontologie, pharmacie (MMOP) à partir d’autres formations en santé.
Le numerus clausus ayant disparu, chaque université déterminera en lien avec l’agence régionale de santé (ARS) le nombre d’étudiants qu’elle admet dans chaque filière de santé, et répartira les places entre les différentes voies d’accès.
Si Gautier Davrainville-Simonato, président de l’Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France (ANEPF), salue lui aussi les objectifs de cette réforme (suppression de la PACES, moins de bachotage, multiplicité des processus d’entrée dans les études de santé, réorientations facilitées, etc.), il craint cependant que « la mise en place d’un dispositif transitoire, s’il est appliqué avec trop de laxisme par les universités, ne permette pas de garder l’esprit de cette réforme. »
En effet, le « portail santé », qui est une première année universitaire générale, fait figure de voie principale de recrutement des étudiants. Compte tenu de l’autonomie des acteurs sur le terrain, « le risque est que le portail santé devienne la voie royale d’entrée dans les études de santé. » Un risque que l’ANEPF entend dénoncer dans une prochaine tribune, imminente et co-signée par l’ensemble des associations et Fédérations nationales représentatives des étudiants en santé.
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