Le vote de la semaine

NON

Ce début de campagne de vaccination contre la grippe se passe comme je l’avais imaginé. Je suis très satisfait que les patients viennent se faire vacciner dans mon officine. J’ai l’impression de vacciner des gens qui ne se faisaient plus vacciner ces dernières années parce que ce n’était pas pratique par leur médecin ou une infirmière. Nous avons informé le corps médical et le corps infirmier de notre secteur de notre participation à la campagne vaccinale 2019-2020 mais, sur le point de vente, nous n’en avons fait aucune promotion visible. Depuis le début de la campagne, nous vaccinons en moyenne 7 à 8 patients par jour, sans rendez-vous. Je dispose de 3 adjoints, il y en a toujours 2 prêts à vacciner à la demande.

Maxime Mendelsohn, Mallemort (Bouches-du-Rhône)

OUI

François Prevete, La Valette-du-Var (Var)

Avec mes adjoints, nous avons vacciné une soixantaine d’adultes en 9 jours, c’est plus que ce que j’avais imaginé, même si je n’avais pas d’idée précise sur le nombre de personnes souhaitant se faire vacciner dans mon officine. Nous avions commencé à prendre des rendez-vous mais, dans les faits, les vaccinations sont réalisées le plus souvent au fil de l’eau. Le jour du lancement de la campagne, nous avons vacciné 20 personnes et la quarantaine d’autres dans la semaine qui a suivi. Il s’agit, je pense, des patients « chauds bouillants de la première heure » sur la vaccination. Avec les vacances, nous avons été moins sollicités mais je m’attends à une seconde vague sur novembre car, en Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), l’épidémie de grippe arrive toujours plus tardivement qu’ailleurs.

NON MAIS…

Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. La pharmacie réalise 5 à 6 vaccinations par jour, c’est raisonnable et gérable en temps. L’acte vaccinal dure en soi 2 minutes. Le temps que la personne s’installe et se déshabille, je prépare le matériel pour vacciner et la tarification est faite avant ou après l’acte, en fonction du laps de temps disponible. Les demandes de vaccination des clients sont spontanées et leur prise en charge se fait au fil de l’eau. Mon équipe et moi-même ne forçons pas la main des patients pour qu’ils se fassent vacciner dans notre officine. Nous respectons leur choix. Nous demandons seulement s’ils ont bien reçu leur bon de prise en charge, notre démarche ayant pour unique but d’augmenter la couverture vaccinale de la population. C’est ce qui compte avant tout !

Maryline Le Secq, Saint-Georges- des-Groseillers (Orne)