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Paces du passé

Publié le 15 novembre 2019
Par Laurent Lefort
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suppression de la première année commune aux études de santé (Paces) à compter de 2020 et fin du numerus clausus. On imaginait une révolution, cela ne sera au final qu’une simple évolution. Enfin « simple », il faut le dire vite. Pour le Professeur Jean Sibilia, président de la conférence des doyens de facultés de médecine, cette réforme qui introduit une diversification est beaucoup plus complexe que le système de la Paces et de son numerus clausus qui, selon lui, « était simple et rigide, mais facile à comprendre ». Pour les étudiants eux-mêmes (médecins, pharmaciens et kinés) l’heure est à la désillusion, ainsi qu’ils l’ont exprimé. Dans une tribune, ils regrettent des textes flous, l’absence de moyens financiers suffisants et la reproduction de pratiques passées et dépassées. Pour permettre la transformation, on touche ici du doigt l’un des impératifs de cette réforme, ainsi que le souligne fort justement Jean Sibilia : « Promouvoir un esprit nouveau marqué par plus de créativité, de curiosité et d’esprit d’entreprise pour permettre aux étudiants d’être capables de sortir des sentiers battus. » Car oui, c’est comme cela qu’on aime les jeunes. Et c’est comme cela que nous avons besoin d’eux. Que le futur les attend.

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