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© Pharmacien correspondant, intervention pharmaceutique, dispensation adaptée, avenant, convention pharmaceutique, USPO, coefficient de redistribution, CPTS - viggoant/iStock
Pharmacien correspondant, intervention pharmaceutique : l’USPO présente les chantiers de l’avenant n°19
Lors de sa conférence de presse du 25 novembre, Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), est revenu sur la signature de l’avenant n°19 à la convention pharmaceutique. Conséquence immédiate : « le rééquilibrage des paramètres économiques qui a été effectué vaut pour l’année 2020, il n’y aura donc pas de déclenchement, le cas échéant, de la clause collective sur la marge du réseau l’année prochaine, comme cela avait été prévu dans l’avenant n°11 », annonce-t-il.
Concernant la création d’une intervention pharmaceutique (IP) sur la « dispensation adaptée » de traitements médicamenteux à posologies et durées variables, ses modalités feront l’objet d’un nouvel avenant qui sera discuté le 4 décembre et qui doit être bouclé avant la fin de l’année. Accusé par un syndicat de médecins de vouloir instaurer « un pharmacien-censeur » dont le rôle serait de rationaliser les dépenses, Gilles Bonnefond a souhaité calmer le jeu : « Le débat n’est pas la déprescription du médecin, le but est au contraire de renforcer son message lorsqu’il prescrit une posologie variable et à prendre en cas de besoin », assure-t-il. En cas de non délivrance d’une ligne de médicaments ou d’une réduction du nombre de boîtes délivrées, un code traceur « IP » permettra à l’Assurance maladie de mettre en évidence l’économie réalisée et, afin que le pharmacien ne soit pas pénalisé financièrement par sa non-dispensation, un coefficient de redistribution de l’économie générée par pharmacie sera déterminé. Par ailleurs, une liste de médicaments à posologie et périodicité variables par classe thérapeutique va être dressée afin de définir le champ de cette IP.
Pour Gilles Bonnefond, elle doit être la première d’une longue série, « d’autres interventions pharmaceutiques pourront être envisagées, en cas de changement de traitement, d’adaptation des posologies, d’omission de prescription d’un médicament par le médecin, etc. », illustre-t-il.
Le pharmacien correspondant : un modèle économique à trouver avec les médecins
Le chantier de la simplification du pharmacien correspondant devrait animer la vie conventionnelle dès le début de l’année 2020. Il s’annonce assez vaste. « L’Assurance maladie va devoir mettre en place des modalités de déclaration par le patient de son pharmacien correspondant et d’inscription de ce dernier dans sa base de données, analogues à celles du médecin traitant », expose Gilles Bonnefond.
Concernant les prérogatives du pharmacien correspondant (modification de traitement, ajustement des doses, renouvellement de traitement chez un patient chronique stabilisé…), « ces actes ne pourront être réalisés que dans le cadre de protocoles de soins, des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) et du parcours de soins coordonnés », souligne-t-il. Ces délégations de tâches, ôtant un pan de consultations médicales, vont nécessiter de réfléchir à un nouveau modèle économique pris en concertation avec les médecins afin qu’ils ne soient pas lésés financièrement. Gilles Bonnefond n’envisage pas de demander une rémunération spécifique pour le travail des pharmaciens correspondants. Dans l’immédiat.
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