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Gestion des ruptures de stock : que de temps perdu pour les pharmaciens !
Le Groupement pharmaceutique de l’Union européenne (GPUE), association européenne représentant les pharmaciens d’officine, a publié les résultats de son étude portant sur les conséquences des ruptures d’approvisionnement des médicaments pour l’année 2019. Cette étude conduite du 4 novembre au 16 décembre 2019 regroupe les réponses de 24 pays européens membres, dont la France.
Il ressort de cette enquête que les pays répondants ont tous fait face en 2019 à des ruptures d’approvisionnement dans leurs officines et 87 % d’entre eux trouvent que la situation a empiré par rapport à l’année dernière. Seize pays comptaient plus de 200 médicaments en pénurie au moment de l'enquête et toutes les classes médicamenteuses étaient affectées.
En plus des inconvénients directs pour le patient (interruption de traitement, augmentation des frais médicaux, traitement alternatif d’efficacité inférieure), les ruptures d’approvisionnement ont aussi un impact sur la situation financière des pharmacies. En moyenne en 2019, le personnel des pharmacies a consacré 6,6 heures par semaine à gérer les pénuries de médicaments (contre 5,6 heures par semaine en 2018). Ils sont par ailleurs 22 pays sur 24 à répondre que ces ruptures de médicaments ont fait diminuer la confiance des patients envers les pharmacies.
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