Automédication : quand entretien à l’officine et tiers-payant définissent un parcours de soins

© Entretien pharmaceutique et tiers-payant sur la médication familiale contribuent à tracer les contours d’un parcours de soins à l’officine - Mobil M

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Automédication : quand entretien à l’officine et tiers-payant définissent un parcours de soins

Publié le 7 février 2020
Par Matthieu Vandendriessche
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Année après année, le marché de l’automédication ne parvient pas à décoller en France. Lors des 12e Rencontres de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), Jean-François Parodi, directeur général de Carte Blanche Partenaires a présenté une évolution qui pourrait inverser cette tendance.

« Tout d’abord, ne parlons pas d’automédication, qui est une conduite du patient sans accompagnement d’un professionnel et qui présente des risques non négligeables », a-t-il rappelé.

Carte Blanche Partenaires met actuellement en place son projet de « médication officinale accompagnée », dont la phase pilote doit intervenir en fin d’année avant d’être généralisée début 2021. L’initiative de cette plateforme santé comprend la mise en place de paniers correspondant à des symptômes : mal de gorge, douleur, fièvre, etc. « La plupart des complémentaires santé proposent des garanties comprenant une prise en charge de médicaments conseil et de médecine douce. Mais souvent, les assurés ne savent pas vraiment ce que couvre leur garantie. Ils l’utilisent peu. Et lorsque c’est le cas, ils sortent de l’officine avec une preuve de paiement qu’ils oublient d’envoyer à leur mutuelle », constate Jean-François Parodi.

En pratique, le patient bénéficie d’un entretien et des médicaments lui sont conseillés. Une application informatique va permettre au pharmacien d’accéder aux garanties de l’assuré et de lui proposer un tiers-payant dès le premier euro. La facture est réglée directement par la complémentaire à l’officine.

Ce nouveau service développé avec l’USPO sera accessible aux assurés dans toutes les officines. Président du syndicat, Gilles Bonnefond indique qu’à l’instar de Carte Blanche Partenaires, d’autres opérateurs pourraient développer de tels systèmes facilitateurs de tiers-payant, contribuant à inscrire le conseil officinal dans le parcours de soins du patient.

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Carte Blanche Partenaires compte 7,8 millions de bénéficiaires au travers de 41 complémentaires qui intègrent ses avantages dans leur garantie santé.