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ESMYA S’EN VA

Publié le 21 mars 2020
Par Anne-Hélène Collin, Yolande Gauthier et Francois Pouzaud
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Malgré les mesures de restriction mises en place en 2018 (contre- indication en cas de pathologie hépatique, surveillance hépatique rapprochée, etc.) pour l’ulipristal Esmya prescrit en cas de fi brome utérin, plusieurs cas d’hépatotoxicité et un cas d’hépatite fulminante ont été relevés depuis en Europe. Une nouvelle réévaluation du rapport bénéfi ce-risque de ce médi cament est en cours. En attendant ses conclusions, l’AMM d’Esmya est suspendue. Les patientes doivent arrêter leur traitement dans les meilleurs délais et se rapprocher de leur médecin. Un bilan hépatique sera réalisé dans les deux à quatre semaines suivant l’arrêt. Les signes d’atteinte hépatique sont à rappeler aux patientes : ictère, couleur foncée des urines, douleur abdominale dans la partie supérieure droite, nausées, vomissements, démangeaisons, fatigue sévère.

2 Md€

Pour l’ensemble du réseau offi cinal, c’est le montant du chiffre d’affaires (CA) au-delà de 1930 € (prix fabricant hors taxe) qui devrait être exclu, afi n de pouvoir calculer le nombre obligatoire d’adjoints en offi cine. En effet, les nouvelles règles tenant compte de l’activité globale seront défi nies par décret pour permettre l’exclusion de la part des médicaments chers qui ne génère aucune marge pour l’offi cine.

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