- Accueil ›
- Thérapeutique ›
- Vigilances ›
- Tramadol : prescription limitée à 3 mois le 15 avril

© tramadol, topalgic, ixprim, durée de prescription, douleur, antalgique, dépendance, opiacés, mésusage - DR
Tramadol : prescription limitée à 3 mois le 15 avril
C’est l’information qu’il ne faut pas oublier au milieu d’une actualité réservée à la Covid-19. A compter du 15 avril, donc demain, la durée maximale de prescription des spécialités à base de tramadol (formes orales, associées ou non au paracétamol ou au dexkétoprofène) passe de 12 à 3 mois. Une nouvelle ordonnance sera donc nécessaire pour poursuivre un traitement au-delà de 3 mois.
La mesure prise en janvier dernier par l’Agence nationale de sécurité du médicament entend éviter la banalisation de cet opioïde et réduire les mésusages ou dépendances. Et permet aussi une réévaluation régulière de la douleur, au plus tous les 3 mois.
Pour rappel, le tramadol est indiqué uniquement dans le traitement des douleurs modérées à intenses, mais ne doit pas être prescrit dans le traitement de la migraine.
Pour limiter le risque de dépendance, il doit être prescrit pendant la durée la plus courte possible.
Pour éviter un syndrome de sevrage, la posologie doit être diminuée progressivement avant l’arrêt du traitement.
Le tramadol expose à des risques de convulsions.
- Analogues du GLP-1 : le conseil constitutionnel impose au médecin d’informer de la non-prise en charge
- Préparations magistrales de quétiapine : un nouveau tableau d’équivalence de doses
- Quétiapine : pas de retour à la normale avant l’automne
- Interactions avec les produits à base de CBD : quels médicaments ?
- Tramadol et codéine : les points clés de l’ordonnance numérique sécurisée
- Nouvelles missions : l’offre et la demande sont au rendez-vous
- Rapport de l’IGAS : le DPC est (sans doute) mort, vive la certification !
- Biosimilaires : vers un taux de remise à 30 % ?
- Aggravation des tensions sur Pegasys : nouvelles règles de dispensation mises en place
- [VIDÉO] Régulation de l’installation des médecins, un poisson d’avril ?