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© masques chirurgicaux, HAS, remboursement, Assanis, Majorelle - Pixabay
Masques chirurgicaux : vers un remboursement des masques Assanis
Dans son avis du 30 juin 2020, la Haute Autorité de santé est favorable au remboursement, sur prescription, du masque chirurgical de type II de la marque Assanis, du laboratoire Majorelle. Elle juge que le service attendu (SA) est suffisant dans l’indication retenue, à savoir la « prévention de la transmission interhumaine des infections par le virus SARSCoV-2 par les gouttelettes de salive ou de sécrétion des voies aériennes supérieures par le port du masque chez les patients atteints de Covid-19 et les patients à haut risque de développer une forme grave d’infection au virus SARSCoV-2 définis par le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) ». La HAS recommande une durée d’inscription d’un an.
Le laboratoire Majorelle a, dès le 14 mai, déposé un dossier de demande de remboursement par l’Assurance maladie d’un masque chirurgical. C’est le premier fabricant à avoir entrepris cette démarche. « Nous avons voulu agir très rapidement et la HAS a été très réactive », explique Stéphane Iperti, responsable Marketing Pôle Santé de Majorelle. Selon la HAS, un autre industriel a déposé une demande de prise en charge pour un masque chirurgical.
Dans l’attente d’un prix
Pour autant, le processus n’est pas terminé. Le laboratoire doit maintenant négocier le prix avec le Comité économique des produits de santé (CEPS). « Généralement, cette partie dure deux à trois mois. Nous espérons que, dans le contexte actuel, nous aurons un prix fixé d’ici fin juillet », précise Stéphane Iperti.
Les masques sont fabriqués en Chine, mais le laboratoire assure pouvoir fournir plusieurs dizaines de millions de masques et de disposer de stocks. « Notre gamme Assanis n’est pas nouvelle, nous fabriquions avant la crise sanitaire des gels hydroalcooliques et des masques. Nous avons toujours été vigilants sur la qualité et une production selon les normes européennes », détaille le responsable. Majorelle réfléchit aussi à une relocalisation de la production en Europe et en France. « Nous étudions toutes les possibilités, mais cela dépendra du prix fixé par le CEPS », commente Stéphane Iperti.
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