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Et si les interventions pharmaceutiques étaient rémunérées…
Jusqu’au 20 septembre, dans le cadre de la semaine de sécurité des patients, l’URPS Pharmaciens PACA a demandé à des pharmaciens volontaires de notifier leurs interventions pharmaceutiques. Objectif ? Récolter des données sur ce processus incontournable du parcours de soins afin de le valoriser auprès des autorités et, à terme, d’en obtenir une rémunération.
Pénuries de médicaments, multiplication du nombre de prescripteurs… Depuis quelques années, les propositions de modification de la thérapeutique – adaptation de posologie, changement de médicament – ou les refus de délivrance à l’initiative du pharmacien sont fréquents. Toutefois, l’ampleur et la technicité de ces démarches restent peu connues des prescripteurs et des autorités, les pharmaciens ne les notifiant pas ou peu.
Acter toutes les interventions pharmaceutiques réalisées
Dans le cadre de la semaine de sécurité des patients, l’Union régionale des professionels de santé (URPS) Pharmaciens de la région Provence (Alpes-Côte d’Azur (PACA) a donc sollicité les officinaux de la région pour les inciter à acter, sur la plateforme nationale ACT-IP de la Société française de pharmacie clinique (SFPC), toutes les interventions pharmaceutiques gérées au comptoir du 16 au 20 septembre. Sur les 1800 officinaux contactés, 272 ont répondu présents. Leur engagement sur ces cinq jours sera récompensé par une rémunération de 260 euros. L’URPS a également mis à leur disposition des blocs-notes et des post-it pour les aider à noter leurs actions au comptoir avant des les saisir sur la plateforme dédiée. Le site ACT-IP, quant à lui, dispose d’un tutoriel permettant aux professionnels de se familiariser avec l’outil. Au-delà de la campagne en cours, la plateforme est accessible gratuitement depuis 2022 et tous les pharmaciens sont encouragés à l’utiliser.
Une publication et une demande de rémunération
« À l’issue de la semaine de la sécurité des patients, l’ensemble des données collectées seront analysées avant de faire l’objet d’une publication à l’automne prochain », explique Felicia Ferrera Bibas, présidente de l’URPS Pharmaciens PACA et vice-présidente Officine de la SFPC. Ces données permettront également de promouvoir l’intervention pharmaceutique auprès des ministères. « À terme, les interventions pharmaceutiques pourraient être inscrites dans la Convention pharmaceutique et être rémunérées », conclut Felicia Ferrera Bibas.
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