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Quand les salaires de l’officine sont rattrapés par le Smic
Malgré les augmentations de la valeur du point accordées en 2023, 16 coefficients ont été rattrapés par le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic), régulièrement réévalué en raison de l’inflation.
En juillet dernier, la plupart des experts attendaient une revalorisation du Smic : l’inflation attendue pour l’année 2024 devant être supérieure à 2 %. Le 9 septembre : changement de cap. La dernière note de conjoncture de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) estime l’inflation pour l’année 2024 inférieure à ce seuil. Elle se situerait sans doute autour des 1,6 %. La barre des 2 % n’étant pas dépassée, le gouvernement resterait libre d’accorder ou non une revalorisation du montant du Smic.
Le coefficient 240 gagne à peine plus que le Smic…
« Si le montant du Smic n’est pas révisé à l’automne comme initialement envisagé, le salaire minimum du coefficient 240 restera fixé par les partenaires sociaux. Or, un préparateur au coefficient 240, à temps complet, gagne 78,36 € brut de plus que le montant du Smic applicable depuis janvier 2023 au coefficient 220 », déclare David Brousseau, secrétaire fédéral de FO Pharmacie. « Cette situation n’est guère réjouissante. Les préparateurs sont désormais titulaires d’un Bac+2. Au-delà de la question du tassement de la grille, un préparateur après 40 ans de carrière n’a pas 100 € net de plus que le Smic. Pourquoi s’étonner du problème d’attractivité du secteur ? », s’insurge-t-il.
Une proposition pour éviter une telle situation
Depuis quelques semaines, dans le cadre des grille des salaires. Ce garde-fou, serait formulé soit en pourcentage, soit en valeur absolue, pour éviter le rattrapage de la grille tel que nous le connaissons aujourd’hui », détaille Sylvia Veitl, secrétaire générale du syndicat. À ce stade, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) n’adhère pas à cette proposition. « Cette question doit être abordée dans la négociation des nouvelles classifications pour l’instant suspendue », explique Philippe Denry, vice-président de la FSPF. En revanche, Daniel Burlet, en charge des affaires sociales pour l’Union des syndicats de pharmaciens d’officines (USPO) trouve l’idée de ce garde-fou intéressante sur le principe mais met l’accent sur la nécessité de « ne pas se lancer dans un mécanisme immaîtrisable. »
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