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© AFP
Marc Ferracci, le député mal-aimé des pharmaciens, devient ministre de l’Industrie
Marc Ferracci est le nouveau ministre délégué chargé de l’industrie. Une nouvelle qui soulève la vigilance au sein de la profession. Cet élu macroniste est en effet peu apprécié des pharmaciens à cause du projet de dérégulation de la vente en ligne de médicaments sur lequel il travaillait lorsqu’il était député.
Le ministère délégué de l’industrie compte un nouveau locataire. Il s’agit de Marc Ferracci, que les officinaux connaissaient sous l’étiquette de député Renaissance des Français de l’étranger, et qu’ils redoutaient à cause de son projet de loi controversé proposant notamment de déverrouiller la vente en ligne de médicaments. Un projet qui, depuis la mobilisation du 30 mai, semble avoir été relégué aux oubliettes parlementaires.
Une nomination incitant à la prudence
À Bercy, Marc Ferracci aura pour mission de piloter la réindustrialisation de la France. Mais la nouvelle de sa nomination sème la circonspection au sein des pharmaciens. Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), se tient sur ses gardes : « Lors de notre dernière réunion avec la Direction générale des entreprises (DGE), on nous a assuré que le projet de plateforme en ligne que nous préparons avec Federgy correspondait parfaitement aux attentes du gouvernement et qu’il n’y avait pas de dérégulation en perspective. Il n’empêche que nous devons faire preuve de prudence face à cette nomination. »
Des attentes fortes en matière de souveraineté sanitaire
Assurer la souveraineté industrielle de la France dans le domaine sanitaire, produire au moins 20 biomédicaments, créer cinq entreprises de biotechnologie… « La réindustrialisation de notre pays est quelque chose d’essentiel et il va y avoir les dossiers de fusions-acquisitions de Sanofi et de Servier. C’est un sujet important pour le médicament, qui va s’inscrire dans une politique européenne », assure Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Pierre-Olivier Variot abonde dans ce sens : « Tout ce qui va dans le sens de l’autonomisation de la France est positif. Durant la pandémie, heureusement que les fabricants français de tests de dépistage ont été réactifs. S’il avait fallu dépendre des fabricants chinois, cela aurait été beaucoup plus compliqué. »
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