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Comment aider les parents à choisir ?

Publié le 1 octobre 2024
Par Yolande Gauthier
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Deux options thérapeutiques sont proposées aux parents pour protéger les nourrissons contre la bronchiolite cet hiver, en complément des gestes barrières. Pour les accompagner dans leur choix, la Haute Autorité de santé (HAS) met à la disposition des professionnels de santé un outil d’aide à la décision partagée (https://bit.ly/Abrysvo-Beyfortus). Ce document concerne les parents dont l’enfant naîtra entre les mois d’octobre 2024 et de février 2025. Il liste les avantages et les inconvénients du vaccin Abrysvo chez la mère et de l’injection de Beyfortus (nirsevimab) chez le nourrisson.

L’efficacité des deux médicaments sur le risque de forme grave de bronchiolite entraînant une hospitalisation est similaire, Beyfortus ayant montré par ailleurs déjà montré son efficacité en vie réelle l’an dernier (lire aussi p. 46). Abrysvo, lui, protège le bébé dès la naissance, puis la protection diminue entre 3 et 6 mois. Celle apportée par Beyfortus est maximale 6 jours après l’injection et dure au moins 5 mois. Les effets indésirables sont, pour l’un comme pour l’autre, une réaction au point d’injection, accompagnée éventuellement d’une éruption cutanée, et de fièvre dans le cas de Beyfortus. En l’absence d’étude comparative directe entre les deux spécialités, « il n’est donc pas possible de privilégier une option plutôt qu’une autre » souligne la HAS, ajoutant que la préférence des parents « est essentielle ».

Un dernier point peut tout de même être pris prendre en compte : en ville, Abrysvo est pris en charge à 100 % au titre de l’Assurance maternité, tandis que Beyfortus est remboursable à 30 %. En l’absence de mutuelle ou de complémentaire santé, son reste à charge pour les parents sera de… 281,26 €.

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