Lombalgie : pourquoi il est déconseillé de rester alité

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Lombalgie : pourquoi il est déconseillé de rester alité

Publié le 23 octobre 2024
Par Nathalie Belin
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Réduire ou éviter toute activité en cas de lombalgie expose à un risque de douleurs chroniques. Les bons comportements à adopter.

La lombalgie aiguë est le plus souvent de pronostic rassurant avec une évolution favorable dans 90 % des cas en moins de 4 à 6 semaines. Les recommandations actuelles insistent sur l’importance de l’activité physique, c’est-à-dire la reprise des activités de la vie quotidienne – y compris professionnelles –, le plus rapidement possible afin d’améliorer l’évolution de la lombalgie et de limiter le risque de récidive. Si l’état de souffrance du patient l’impose, il est préconisé un alitement le plus bref possible (certaines recommandations stipulent deux jours au maximum), car celui-ci favorise la pérennisation des douleurs. Le manque d’activité entraîne en effet un déficit musculaire au niveau du dos mais aussi de la sangle abdominale qui fragilise le rachis. En pratique, la marche notamment et les activités quotidiennes doivent être reprises progressivement en évitant le seuil douloureux. Si les symptômes sont exacerbés, un programme d’exercices graduels supervisé par un kinésithérapeute peut être indiqué. Des comportements d’évitement ou de réduction de l’activité liés à la peur sont des facteurs de risque de passage à la chronicité des douleurs.

Sources : « Prise en charge du patient présentant une lombalgie commune », Haute Autorité de santé, 2019 ; « Mal de dos et sport », Institut de recherche du bien-être, de la médecine et du sport santé, révisé le 30 mai 2018 ; « Mal de dos : le bon traitement, c’est le mouvement ! », 31 octobre 2023, ameli.fr.

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