Biosimilaires et hybrides : des remises aussi sexy que sur les génériques ?

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Biosimilaires et hybrides : des remises aussi sexy que sur les génériques ?

Publié le 24 octobre 2024
Par Christelle Pangrazzi
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Deux amendements déposés le jeudi 17 octobre dans le cadre du projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS) visant à permettre aux pharmaciens de bénéficier de remises sur les biosimilaires et hybrides ont été jugés recevables. C’est une bonne nouvelle, même s’il reste encore du chemin à parcourir avant le vote.

Si de nombreux amendements ont été proposés par les députés de la commission des Affaires sociales en faveur des génériques et de l’exonération des industriels de la clause de sauvegarde, le sujet des biosimilaires a également retenu l’attention de certains parlementaires. Deux amendements, l’un proposé par Frédéric Valletoux, président de la commission des Affaires sociales, et l’autre déposé par Justine Gruet, Sylvie Bonnet, Josiane Corneloup et Pierre Cordier, ont été adoptés. L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), ainsi que la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), se réjouissent de cette avancée. « C’est une excellente nouvelle, même s’il reste encore des étapes à franchir. Le texte doit être rediscuté en séance avant le vote du 5 novembre et des débats au Sénat », souligne Philippe Besset, président de la FSPF. « Lorsque Frédéric Valletoux était ministre de la Santé, il s’était engagé à faire bénéficier les pharmaciens de remises sur les biosimilaires et les médicaments hybrides. Il a tenu ses promesses », ajoute Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO.

L’amendement sur les interventions pharmaceutiques retoqué

Parmi les autres propositions en faveur des officines, un amendement sur les interventions pharmaceutiques a été soumis, mais celui-ci a été jugé irrecevable. « L’article 40 a été invoqué, stipulant que cette proposition ne permettait pas de réaliser des économies. C’est faux. Les interventions pharmaceutiques sont génératrices de gains financiers pour l’Assurance maladie et peuvent éviter des hospitalisations coûteuses. Les interventions pharmaceutiques doivent être reconnues comme des missions à part entière », souligne Pierre-Olivier Variot.

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