Prime Covid : en paiement fin octobre

Thomas Fatome, directeur général de la caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam), a sifflé la fin de la négociation portant sur le montant de l’indemnisation destinée à valoriser les actions du pharmacien pendant la « période de guerre », au cours de laquelle les pharmaciens ont distribué des masques aux professionnels de santé, dispensé des médicaments réservés à l’hôpital, renouvelé des traitements chroniques à partir d’ordonnances périmées et dispensé au domicile des patients.

Après avoir proposé un forfait unique de 500 € par officine, Thomas Fatome l’a réévalué in fine à 600 €. Loin des espérances de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) qui a défendu une prime de 1500 € par officine, puis 740 € après le refus du directeur général de la Cnam Sans plus de succès.

Gilles Bonnefond, son président, ne cache pas sa déception et regrette l’absence d’unité syndicale sur cette négociation. « Une prime à 600 euros n’est pas la reconnaissance juste du travail réalisé par les pharmaciens pendant trois mois dans des conditions très difficiles », commente-t-il à l’issue d’une négociation qui, selon lui, « n’en a pas été une en l’absence du soutien de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) ».

Dès le début des discussions, la FSPF  avait fait savoir qu’elle ne discuterait pas le montant proposé par le directeur de la Cnam. « Un montant forcément symbolique qui ne couvrira pas la réalité du travail accompli par le pharmacien », a souligné Philippe Besset, président de la FSPF, avant même de connaître l’arbitrage de Thomas Fatome.

Cette prime sera mise en paiement fin octobre.