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© Isotrétinoïne : encore trop de grossesses sous traitement - Obencem - iStock
Isotrétinoïne : encore trop de grossesses sous traitement
L’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) rappelle les règles d’utilisation de l’isotrétinoïne, traitement de l’acné sévère prescrit en dernière intention en cas d’échec des traitements classiques. En raison du risque tératogène se traduisant par des malformations fœtales graves, l’isotrétinoïne (voie orale et locale) est contre-indiquée au cours de la grossesse. Malgré des règles strictes encadrant la prescription et la délivrance, le nombre de grossesses sous traitement reste élevé avec 175 cas par an.
Dès 2021, l’ANSM prévoit de réunir des représentants des professionnels de santé et des patients pour développer de nouvelles actions visant à réduire davantage les risques induits par l’isotrétinoïne.
Pour rappel, une contraception efficace doit être instaurée chez les femmes en âge de procréer un mois avant l’initiation du traitement et à poursuivre un mois après l’arrêt. Un test de grossesse doit également être réalisé un mois avant le début du traitement et doit être réitéré chaque mois, dans les 3 jours précédant la consultation médicale. La prescription et la délivrance sont limitées à 30 jours. Au début du traitement, le médecin doit remettre à la patiente une brochure d’information, un courrier de liaison et une carte patiente. Il doit également recueillir sa signature pour l’accord de soin. La délivrance est ensuite subordonnée à la présentation de la carte patiente attestant d’une contraception efficace et de la négativité du test de grossesse. La délivrance doit se faire au plus tard 7 jours après la prescription.
Par ailleurs, des troubles psychiatriques sont régulièrement rapportés tels qu’une anxiété, une dépression voire même des tentatives de suicide. Dès lors que ces symptômes se manifestent, le traitement doit être immédiatement interrompu et une consultation médicale s’impose.
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