Valproate de sodium et dérivés : un nouvel outil pour une dispensation sécurisée

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Valproate de sodium et dérivés : un nouvel outil pour une dispensation sécurisée

Publié le 5 novembre 2020
Par Justine Delestrées
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En raison du risque tératogène que présentent les spécialités à base de valproate de sodium et de ses dérivés (acide valproïque, valpromide, divalproate de sodium), l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a élaboré une fiche pratique destinée aux pharmaciens.

L’objectif de cet outil est de rappeler les étapes clés de la dispensation de ces médicaments à une femme en âge de procréer.

Tout d’abord, la délivrance est subordonnée à la présentation, par la patiente, de la prescription initiale annuelle établie par un spécialiste autorisé (neurologue, pédiatre ou psychiatre), du formulaire annuel d’accord de soins (complété et signé par le médecin spécialiste et par la patiente), et de l’ordonnance de renouvellement (lorsqu’il ne s’agit pas d’une primoprescription).

Lors de la dispensation, le pharmacien doit détacher ou récupérer la carte patiente dans le conditionnement du médicament, la compléter avec le nom de la patiente et la date de dispensation puis la remettre à la patiente qui doit la conserver. Le pharmacien doit s’assurer que le contenu est bien compris par la patiente et il lui fournit la brochure d’information patiente si elle ne l’a pas déjà reçue.

Enfin, le pharmacien doit rappeler à la patiente qu’une contraception efficace doit être instaurée à l’initiation du traitement et doit être poursuivie jusqu’à un mois après l’arrêt. De même, il est fortement recommandé de réaliser un test de grossesse une fois par mois. En cas de suspicion de grossesse, le traitement ne doit pas être interrompu, toutefois la consultation urgente du médecin spécialiste s’impose.

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En complément, un guide destiné aux professionnels de santé est disponible sur le site internet de l’ANSM.