Son système permet déjà un reste à charge nul en optique, en dentaire et en audio. Carte Blanche Partenaires (CBP) promet une offre dans la même veine pour la prescription médicale facultative (PMF) en pharmacie. Lancé au second semestre, le service permettra aux complémentaires santé clientes de CBP de proposer la prise en charge de paniers en tiers payant.
Concrètement, les officines pourront s’équiper d’un logiciel gratuit qui indiquera pour quels paniers, parmi les 14 (vaccin, nez/gorge, voyages, pédiatrie, allergies, traumatologie, troubles buccodentaires, homéopathie, etc.), chaque patient est couvert. CBP demande ensuite à l’équipe de l’officine d’emmener le patient dans une zone de confidentialité afin d’évaluer son besoin et de le conseiller. De retour au comptoir, il suffira de scanner les produits choisis, le logiciel précisera leur éligibilité (en fonction des classes thérapeutiques prédéfinies pour chaque panier) et alertera en cas de dépassement du forfait dont dispose le patient. Tous les produits pris en charge seront gérés automatiquement par le logiciel et le pharmacien sera payé dans la journée. « L’offre a été mise au point en collaboration avec l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine et testée auprès d’un panel d’une petite dizaine de pharmacies », précise Jean-François Tripodi, directeur général de CBP. Jusque-là, la plupart des assureurs conditionnaient leurs forfaits de type « bien-être » (entre 25 et 150 € selon les contrats) à une prescription. Avec ce système, plus besoin d’ordonnance et le pharmacien n’aura plus à générer de facturette pour le patient.
- Biosimilaires : vers un taux de remise à 30 % ?
- Ménopause : un tabou qui tombe, un marché qui s’envole
- Ordonnances numériques : vous pouvez certainement les traiter mais ne le savez pas
- Déploiement de la carte Vitale numérique : les pharmaciens sont-ils prêts ?
- [VIDÉO] Le service de livraison en ligne « Ma pharmacie en France » disponible dès juin
- Vers une journée nationale d’hommage aux victimes du Covid-19
- Ruptures de stock de Rythmodan : substituer pour traiter
- Aspégic et Kardegic : le laboratoire Sanofi sur le point de s’en défaire
- 1 315 cessions en 2023 : une nouvelle génération aux commandes
- Économie officinale : janvier 2025 tutoie les sommets
