Covid-19 : plus de vaccins mais pas touche à l’indemnité de dépistage 

Bien décidée à obtenir des flacons supplémentaires de vaccins AstraZeneca pour la pharmacie, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) a publié les résultats du sondage mené entre le 28 mars et le 1^er avril qui a permis de colliger 2 850 réponses de pharmaciens. Des officinaux très impliqués dans cette campagne vaccinale contre le Covid-19 puisque 77 % d’entre eux ont injecté toutes les doses de vaccins AstraZeneca reçues. Et qui font preuve de confraternité : 20 % ont rétrocédé des doses commandées pour leur pharmacie à un médecin. Par ailleurs, ce sondage montre que l’organisation de la vaccination chez les médecins n’est pas aussi performante et fluide qu’en officine : près de 23 % des pharmaciens ont encore des flacons commandés pour un médecin dans leur réfrigérateur. 

Ces résultats seront transmis au ministère de la Santé pour faire valoir la capacité de vaccination du réseau officinal qui, selon les syndicats, pourrait réaliser un million de vaccinations par semaine.

Dans un second sondage mené en même temps par l’USPO, les résultats montrent que les pharmaciens sont majoritairement opposés à une baisse de l’indemnité des pharmacies pour la réalisation des tests antigéniques de dépistage du Covid-19. Aujourd’hui, 68 % réalisent des tests et sur les 32 % restants qui ne réalisent pas des tests antigéniques, plus de 17 % souhaitent en réaliser prochainement. Mais tout va dépendre de l’évolution du tarif de ces tests décidée par l’Assurance maladie. 41 % des pharmaciens ne réaliseraient plus de tests antigéniques si l’indemnité passait de 34 € à 30 €, tandis que 73 % arrêteraient si l’indemnité descendait en dessous de 30 €. L’Assurance maladie est prévenue.