Indus : en Isère les petites réussites font les grandes victoires

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Indus : en Isère les petites réussites font les grandes victoires

Publié le 24 avril 2024
Par Christelle Pangrazzi
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La caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de l’Isère réclamait 110 000 euros d’indus à plusieurs pharmaciens considérés comme fraudeurs. Après l’intervention de leur syndicat ils ont réussi à faire valoir leurs droits. Verdict : dette annulée !

La CPAM de l’Isère a envoyé à plusieurs pharmacies du département des indus pour médicaments chers sur des ordonnances possiblement fausses pour 110 000 euros. « Dans cette affaire, la CPAM a témoigné d’un manque de considération affligeant pour le rôle quotidien et continu des pharmaciens. En effet, ces derniers ont d’emblée été considérés comme des fraudeurs alors qu’ils ont subi, bien malgré eux, les conséquences de cette fraude. Le contrôle administratif a prévalu sur l’accès aux soins », explique un communiqué de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).

Se défendre : mode d’emploi

Après réception d’un indu, il est  conseillé de se tourner immédiatement vers son syndicat. Il peut servir de médiateur avec les autorités administratives. Dans tous les cas, l’ensemble des documents permettant de justifier de sa bonne foi doivent être rassemblés et présentés lors du premier entretien de confrontation avec la CPAM.

Mieux vaut prévenir…

L’USPO rappelle l’importance de vérifier systématiquement la validité des prescriptions à l’aide de la procédure spécifique sur les médicaments de plus de 300 euros et d’apposer la mention « dispensation sécurisée ».

Le prochain numéro du Moniteur des pharmacies, à paraître samedi 27 avril, traitera de l’ensemble des recours possibles en cas d’indus.

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