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La beauté a du sens
La marque de cosmétiques toulousaine éco-responsable, #bonheur, se positionne sur le bien-être global, le bio et le made in France. Tout juste lancée, elle est uniquement vendue sur le web et en pharmacie.
Sens, émotion et vérité », c’est autour de ces notions que deux jeunes Toulousains, Anthony Gayraud et Julien Bardou, ont créé fin 2020, #bonheur, une marque de cosmétiques bio, consciente et écoresponsable. « Nous voulions une marque qui ait du sens. #bonheur prône le bien-être global et une beauté holistique, in & out, en s’appuyant sur des formules bio certifiées Ecocert et le développement de produits à faible impact environnemental », revendique Anthony Gayraud, après avoir passé quinze ans dans l’industrie pharmaceutique et cosmétique (Pierre Fabre, Panther, Berdoues…).
MADE IN SUD OUEST.
L’offre réunit 17 rituels beauté émotionnels : des compléments alimentaires renforcés en probiotiques, des soins visage (crème, masque, sérum, huile démaquillante) et des parfums d’intérieur. « Tous nos produits sont “made in France”, voire “made in Sud Ouest” », insiste le jeune entrepreneur. Les compléments alimentaires proviennent des Laboratoires Lebeau à Grisolles, près de Montauban (82). Les cosmétiques sont fabriqués avec Sollice Biotech, à Bergerac (24). Et les parfums chez D.A. Objectif à Montpellier (34). Côté packaging, la marque vise “le zéro déchet” et “le zéro plastique” : des pots en verre, pas de suremballage, des bouchons en plastique polypropylène recyclable, des étiquettes imprimées sur du papier éco-responsable et à l’encre végétale… « Aujourd’hui, de plus en plus d’officines veulent référencer des marques qui s’inscrivent dans une démarche transparente, responsable et engagée ».
UNE COMMUNICATION DIGITALE ET ENGAGÉE.
Distribuée sur leur boutique en ligne, la marque propose aussi une découverte physique et sensorielle en officine. « Nous avions besoin de créer une communauté autour d’une marque consciente », assure Anthony Gayraud. A ce jour, une cinquantaine d’officines distribuent les produits. Des accords-cadres ont été passés avec les groupements Apothical, Elsie et Pharmabest, soit près de 600 à 800 points de vente à terme. Pour accroître sa notoriété, la marque s’appuie sur une communication digitale (réseaux sociaux et influenceuses). Elle a également développé une plateforme de projets collaboratifs, pour soutenir les acteurs et producteurs locaux ou pour financer des associations caritatives. Objectif : « redonner du sens à l’acte d’achat (les produits #bonheur sont vendus entre 20 et 60 €), en proposant à notre communauté de s’impliquer dans des projets positifs et engagés ». L’entreprise vise 300 pharmacies d’ici à la fin de l’année et un C.A de 2 M€, dont 10 % en ligne.
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