- Accueil ›
- Conseils ›
- Pathologies ›
- L’AMYLOSE HÉRÉDITAIRE À TRANSTHYRÉTINE
Avec plus de 700 patients diagnostiqués en France en 2014 dont 500 symptomatiques, l’amylose à transthyrétine (TTR) est une polyneuropathie héréditaire rare. L’anomalie génétique se transmet selon le mode autosomique dominant. Il existe une autre forme, plus fréquente, d’amylose à TTR où la TTR n’est pas mutée et qui touche principalement les hommes : l’amylose sénile, peu symptomatique.
A quoi est-elle due ?
L’amylose héréditaire à TTR est due à une mutation au niveau du gène codant pour la synthèse de la TTR. La TTR, auparavant appelée préalbumine, est une protéine de transport dont le gène se trouve sur le chromosome 18 et dont la synthèse a lieu principalement au niveau du foie. La TTR permet le transport de la thyroxine, hormone thyroïdienne circulante, et du rétinol. Une mutation du gène codant pour la synthèse de la TTR entraîne la formation de dépôts amyloïdes qui s’accumulent au niveau des nerfs, du cœur, des reins… Parmi la trentaine de mutations recensées, la mutation V30M est la plus répandue dans le monde et est associée à un début précoce de la maladie, c’est-à-dire avant l’âge de 50 ans.
Comment se manifeste-t-elle ?
Les dépôts amyloïdes sont responsables des symptômes de la maladie : douleurs intenses et paresthésies des pieds, hypotension orthostatique, troubles digestifs, dysurie, amaigrissement… En cas d’atteinte cardiaque, fréquente, d’autres symptômes peuvent être présents : ralentissement du cœur, essoufflement à l’effort (insuffisance cardiaque). D’autres manifestations, rénales (protéinurie, insuffisance rénale) et oculaires (gêne visuelle) peuvent également survenir. Parmi les personnes porteuses de la mutation, environ 15 % resteront asymptomatiques toute leur vie. Si l’âge de début de la maladie est très variable, les sujets d’origine française ont déclaré en moyenne la maladie vers 50 ans. Sans traitement, les symptômes augmentent jusqu’à entraîner des handicaps et la mort après une dizaine d’années d’évolution.
- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
- Alerte aux méningites : vérifiez le statut vaccinal des patients
- L’ordonnance d’une patiente souffrant d’une sinusite aiguë
- [VIDÉO] Accompagner le patient parkinsonien à l’officine
- Eau oxygénée boriquée au Formulaire national
- Pénuries de médicaments : la France et neuf États membres interpellent Bruxelles pour sécuriser l’approvisionnement
- Difficultés économiques : de quoi se plaignent les pharmaciens d’officine ?
- Bon usage du médicament : le Leem sensibilise les patients âgés
- Prophylaxie pré-exposition au VIH : dis, quand reviendra-t-elle ?
- Indus, rémunération des interventions pharmaceutiques, fraudes… L’intérêt insoupçonné de l’ordonnance numérique

