Pharmaciens en Europe : tour d’horizon des nouveaux services nés avec la pandémie

En première ligne depuis le début de la crise sanitaire liée au Cvid-19, les pharmaciens se sont vus attribuer de nouvelles missions dans de nombreux pays européens afin de soulager la pression sur les système de soins. Dans un projet de prise de position, le Groupement pharmaceutique de l’Union européenne (GPUE), l’association qui représente les 400 000 pharmaciens d’officine exerçant dans 32 pays européens, a ainsi identifié dix-sept interventions ayant permis d’élargir les pouvoirs accordés aux pharmaciens dans seize pays.

Pour garantir un accès continu aux soins et aux traitements, six pays leur ont ainsi accordé le droit de renouveler les ordonnances pour les médicaments traitant des maladies chroniques et de fournir des solutions alternatives aux pénuries de médicaments émergentes. Cinq pays leur ont conféré des pouvoirs élargis pour distribuer des médicaments qui étaient auparavant réservés à l’usage hospitalier. Pour renforcer la couverture vaccinale et les capacités de dépistage, quinze Etats ont permis à leurs citoyens d’obtenir des kits d’auto-prélèvement Covid-19 et/ou de se faire tester directement en officine, huit ayant impliqué les pharmaciens d’officine dans l’administration des vaccins Covid-19. Fort de ce constat, le GPUE milite pour que soit reconnue « la valeur des services de pharmacie qui ont démontré leur aptitude à améliorer la qualité de vie des individus et la viabilité des systèmes de santé grâce à une rémunération adéquate. »