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Prescription d’isotrétinoïne : l’ANSM recommande un délai de réflexion pour les patients
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) poursuit son action pour l’information des patients afin d’améliorer le bon usage de l’isotrétinoïne. De nouvelles propositions ont émergé après l’audition des professionnels de santé et des patients qui s’est tenue début mars.
Ainsi, l’ANSM recommande dès à présent de laisser un temps de réflexion au patient avant toute instauration de traitement. Une première consultation permettrait au dermatologue d’apporter toutes les informations dont le patient a besoin pour se décider à prendre l’isotrétinoïne. La prescription interviendrait lors d’une seconde consultation. Si une patiente est sous contraception orale estroprogestative ou progestative, l’ordonnance s’accompagnera de la prescription systématique d’une contraception d’urgence et de préservatifs remboursés (Eden, Sortez couverts).
Une visite médicale mensuelle devrait par ailleurs devenir la règle pour tous les patients, permettant une meilleure surveillance des risques tératogène et psychiatrique liés au traitement. Actuellement, seules les jeunes filles et les femmes en âge de procréer bénéficient de cette consultation mensuelle dans le cadre du plan de prévention des grossesses.
D’autres actions, comme un encadrement de la prescription initiale en vue de limiter les utilisations non justifiées, sont en cours de discussion.
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